Le sommeil du nourrisson, les 2 grands facteurs d’influence

Le sommeil du nourrisson

 

A- Les facteurs favorisant le sommeil du nourrisson

Le sommeil du nourrisson est un processus complexe influencé par de nombreux facteurs physiologiques et environnementaux. Parmi eux, la capacité du corps à se relâcher joue un rôle primordial. Un relâchement optimal permet un endormissement plus facile et un sommeil de meilleure qualité.

1. Le relâchement du corps : une condition essentielle

Pour que le sommeil soit réparateur, le corps du nourrisson doit être en état de détente permanente. Un ventre détendu est un bon indicateur de cette relaxation générale. Or, il arrive que certaines tensions empêchent cet état de relâchement.

L’une des causes fréquentes est une compression du nerf vague, un nerf essentiel qui régule de nombreuses fonctions autonomes, dont la digestion et la relaxation du système digestif. Ce nerf, qui prend naissance au niveau du crâne et descend jusqu’aux organes digestifs, peut subir des tensions à sa sortie du crâne, entraînant un ventre tendu et un inconfort qui perturbe le sommeil.

 

➡️ Solution : relâcher la zone crânienne : (exercice 1 :Détails de l’exercice.)

Une approche manuelle douce, inspirée des techniques ostéopathiques, peut permettre de libérer les tensions autour du nerf vague et favoriser un meilleur relâchement corporel. Cet exercice vise à détendre la zone crânienne et cervicale, améliorant ainsi le confort digestif et facilitant l’endormissement du nourrisson.

Ainsi, un travail sur la détente corporelle et le bon fonctionnement du nerf vague est essentiel pour favoriser un sommeil serein et réparateur chez le nourrisson.

 

Le sommeil du nourrisson repose sur un équilibre physiologique fragile, influencé par divers facteurs tels que la respiration, la digestion et la régulation du système nerveux. Parmi ces éléments, une respiration fluide et confortable joue un rôle majeur dans l’apaisement et la qualité du sommeil.

 


2. Une respiration confortable : clé d’un sommeil apaisé

La respiration est un processus essentiel qui ne se limite pas à l’apport d’oxygène : elle influence également la détente musculaire, la régulation du stress et le relâchement global du corps. Un nourrisson qui respire mal, avec un diaphragme tendu ou bloqué, peut éprouver des difficultés à trouver un sommeil profond et réparateur.

Le diaphragme, principal muscle respiratoire, joue un rôle central dans ce processus. Son mouvement fluide assure une respiration complète, équilibrant les phases d’inspiration et d’expiration. Or, un diaphragme tendu ou restreint peut limiter cette amplitude respiratoire, générant une sensation d’inconfort et de tension qui perturbe l’endormissement.

 

➡️ Solution : Favoriser une Respiration Complète : (exercice 2 et 3 :Détails de l’exercice.)

Des exercices simples peuvent aider à relâcher le diaphragme et à améliorer la respiration du nourrisson. Ces techniques visent à :

✅ Faciliter une inspiration ample, permettant un bon apport en oxygène.

✅ Assurer une expiration complète, essentielle pour éliminer le dioxyde de carbone et favoriser la détente.

✅ Améliorer la mobilité du diaphragme, réduisant ainsi les tensions abdominales et thoraciques qui peuvent entraver le sommeil.

En aidant le nourrisson à retrouver une respiration fluide et équilibrée, on favorise un état de relaxation propice à un sommeil plus serein et durable.

 

Le sommeil du nourrisson repose sur un ensemble de conditions physiologiques et environnementales qui influencent son apaisement et sa capacité à s’endormir durablement. Parmi ces facteurs, la posture et la capacité du corps à se relâcher totalement jouent un rôle déterminant.

 


3. Un relâchement complet en position allongée (décubitus dorsal)

Pour qu’un nourrisson puisse s’endormir paisiblement et profiter d’un sommeil profond, son corps doit être capable de se relâcher totalement lorsqu’il est allongé sur le dos. Cette position, recommandée pour la sécurité du sommeil, doit être confortable et permettre une détente progressive.

Cependant, certains nourrissons éprouvent des tensions corporelles qui les empêchent de se détendre complètement dans cette posture. Lorsque l’enfant commence à s’endormir, son corps cherche naturellement à s’allonger et à se relâcher. Si une tension musculaire ou articulaire est présente, un réflexe d’alerte peut être déclenché. Cela se manifeste par un sursaut brusque (réflexe de Moro) qui provoque un réveil soudain et rend l’endormissement plus difficile.

➡️ Solution : faciliter le relâchement en décubitus dorsal (exercice 4 :Détails de l’exercice.)

Des techniques spécifiques permettent d’aider le nourrisson à mieux accepter cette posture et à relâcher progressivement ses tensions :

✅ Vérifier l’absence de tensions corporelles, notamment au niveau du bassin, du dos et des épaules.

✅ Stimuler la détente musculaire par des exercices doux, favorisant une adaptation naturelle à la position allongée.

En aidant le nourrisson à mieux relâcher son corps lorsqu’il est allongé sur le dos, on réduit les réveils soudains et on favorise un sommeil plus profond et plus serein.

 


4- L’influence de la température corporelle sur le sommeil du nourrisson

Le sommeil du nourrisson est régi par plusieurs mécanismes physiologiques, dont la thermorégulation. L’abaissement de la température corporelle, en particulier au niveau du front et du cerveau, est une condition essentielle à l’endormissement. Ce processus est influencé par la respiration nasale, qui joue un rôle clé dans le refroidissement cérébral, ainsi que par le cycle naturel de la température corporelle au cours de la journée.

 

1. La respiration nasale : Un régulateur thermique du cerveau

La respiration nasale ne se limite pas à l’apport d’oxygène : elle est également un élément essentiel de la thermorégulation cérébrale. Lorsque l’air inspiré traverse les voies nasales, il suit un parcours spécifique qui influence directement la température du cerveau :

• À son entrée dans les narines, l’air est ralenti par le vestibule nasal, ce qui permet une régulation optimale du flux aérien.

• Dans son ascension, l’air rencontre les cornets nasaux, dont la forme et la disposition créent des turbulences favorisant les échanges thermiques.

• Ces échanges permettent de réchauffer l’air inspiré et, en contrepartie, de refroidir le sang veineux qui circule dans les fosses nasales.

En s’échauffant le courant inspiratoire produit un refroidissement du sang veineux des fosses nasales qui contribue à son tour à la régulation de la température du cerveau, comme en témoigne l’alternance de l’activité électrique cérébrale synchrone du cycle nasal (alternance de vasodilatation et vasoconstriction des narines chacune leur tour). En effet, Talmant a démontré que chaque fois qu’est enregistrée une prédominance d’un hémisphère cérébral, le flux aérien prédomine dans la fosse nasale correspondant. L’échange thermique se réaliserait au niveau des sinus caverneux qui draine le sang veineux endonasal et une partie du sang veineux facial.

Ainsi, en raison de la richesse de leur vascularisation et de leur contact permanent avec l’air ambiant, les fosses nasales constituent un excellent système de refroidissement pour le cerveau.

Ce refroidissement veineux joue un rôle clé dans la régulation thermique du cerveau. En effet, des études ont montré que l’activité électrique cérébrale suit le cycle nasal, illustrant l’interaction entre la respiration et la thermorégulation cérébrale. Ainsi, un bon fonctionnement des voies respiratoires supérieures est essentiel pour optimiser la qualité du sommeil.

2. Le cycle naturel de la température corporelle et son impact sur le sommeil

La température corporelle fluctue naturellement au cours de la journée selon un rythme appelé rythme circadien. Cette variation influence directement l’alternance veille/sommeil :

• La température corporelle est plus élevée en journée, favorisant l’éveil et l’activité.

• Elle commence à baisser en fin de journée, signalant à l’organisme qu’il est temps de se préparer au sommeil.

Pour accompagner ce cycle naturel, il est conseillé de favoriser le réchauffement du corps entre 9h-11h et 17h-20h. Ces périodes sont propices à l’activité et permettent d’améliorer la régulation thermique. À l’inverse, il est crucial de ne pas stimuler excessivement un nourrisson dans les deux heures précédant son coucher afin de ne pas élever sa température corporelle, ce qui retarderait son endormissement.

 

➡️ Conseils pour favoriser l’abaissement de la température avant le coucher :

Éviter les activités excitantes dans les deux heures précédant le coucher pour éviter une montée thermique.

Utiliser des méthodes de refroidissement naturelles si l’enfant a trop chaud, comme un bain tiède ou un gant d’eau fraîche sur le front et les cheveux.

Maintenir une température de chambre optimale autour de 18°C, car un environnement frais favorise un endormissement rapide et un sommeil plus profond.

Respecter l’alternance lumière/obscurité, car la lumière influence la production de mélatonine, hormone clé du sommeil.

L’organisme ajuste ainsi naturellement la température corporelle pour rythmer l’éveil et le sommeil. En respectant ces cycles physiologiques et en favorisant un environnement thermique adapté, il est possible d’optimiser le sommeil du nourrisson et de lui assurer des nuits plus paisibles et réparatrices.

 


5- Le respect des cycles jour/nuit : un enjeu majeur pour le sommeil du nourrisson

Le sommeil du nourrisson repose en grande partie sur le bon fonctionnement de son horloge biologique interne, qui se règle progressivement dès les premières semaines de vie. Cette horloge est principalement influencée par l’exposition à la lumière et le rythme alimentaire. Un bon alignement avec les cycles naturels jour/nuit permet d’instaurer un sommeil plus régulier et de favoriser des nuits paisibles.

 

1. L’influence de la lumière sur l’horloge biologique

Dès la naissance, le nourrisson commence à structurer son rythme veille/sommeil en réponse aux stimuli lumineux. L’un des principaux régulateurs de ce cycle est la mélatonine, une hormone qui favorise l’endormissement et dont la production débute aux alentours du troisième mois de vie.

Le jour, l’exposition à la lumière inhibe la sécrétion de mélatonine et favorise l’éveil. Il est donc essentiel que les siestes diurnes se déroulent dans une pièce lumineuse pour ne pas brouiller le message envoyé au cerveau. Un sommeil trop souvent dans l’obscurité en journée peut ralentir l’adaptation aux cycles naturels.

La nuit, la production de mélatonine augmente progressivement avec l’obscurité, facilitant l’endormissement. Lors des réveils nocturnes pour un biberon, il est conseillé de maintenir un environnement tamisé, en évitant toute lumière forte ou source de stimulation.

 

 

➡️ Conseils pour synchroniser le rythme jour/nuit :

✅ Maintenir une lumière naturelle en journée même lors des siestes.

✅ Diminuer l’intensité lumineuse au moins une heure avant le coucher pour favoriser la sécrétion de mélatonine.

✅ Lors des réveils nocturnes, limiter au maximum les interactions et la lumière pour ne pas stimuler l’éveil.

Ainsi, en respectant ces principes, l’horloge biologique du nourrisson s’ajuste progressivement, facilitant son endormissement et consolidant son sommeil nocturne.

 

2. L’impact du rythme liamentaire sur le sommeil

L’alimentation est un autre facteur clé dans la régulation du cycle veille/sommeil. Le fait de manger est un signal diurne puissant, et les prises alimentaires doivent progressivement s’adapter à ce rythme pour éviter des réveils nocturnes trop fréquents.

Certaines insomnies sont directement liées à des habitudes alimentaires inadaptées. En effet, des repas nocturnes répétés peuvent perturber l’apprentissage du rythme jour/nuit en maintenant une contre-phase alimentaire.

• Certains bébés conservent des réveils nocturnes par habitude alimentaire plutôt que par réel besoin physiologique.

• Un nourrisson qui reçoit un biberon en pleine nuit alors qu’il n’a pas une faim réelle renforce son association entre alimentation et éveil, ce qui peut prolonger les troubles du sommeil.

Plusieurs études montrent un lien direct entre troubles du sommeil et troubles alimentaires chez le jeune enfant.

 

➡️ Conseils pour aligner l’alimentation sur le cycle jour/nuit :

✅ Privilégier les apports nutritionnels en journée, en ajustant les quantités pour éviter la faim nocturne.

✅ Limiter les biberons nocturnes si l’enfant n’en a plus physiologiquement besoin.

✅ Lors des réveils pour manger la nuit, maintenir une ambiance calme et tamisée pour ne pas stimuler l’éveil.

En ajustant progressivement l’alimentation au rythme biologique, il est possible d’aider le nourrisson à espacer ses réveils nocturnes et à instaurer un sommeil plus structuré.

 

Conclusion

Le respect des cycles jour/nuit est une étape essentielle dans l’acquisition d’un sommeil réparateur chez le nourrisson. L’exposition à la lumière et la régulation des prises alimentaires jouent un rôle déterminant dans cette adaptation. En mettant en place ces bonnes habitudes dès le plus jeune âge, on favorise une maturation harmonieuse du rythme circadien, permettant à l’enfant d’avoir des nuits plus paisibles et une meilleure qualité de sommeil.

 


6- L’interaction parent-enfant et l’influence des stimuli sur le sommeil du nourrisson

Le sommeil du nourrisson ne repose pas uniquement sur des mécanismes biologiques et physiologiques : il est également influencé par l’environnement affectif et émotionnel dans lequel l’enfant évolue. L’interaction entre les parents et leur enfant joue un rôle majeur dans la régulation du sommeil, notamment en lui permettant de lâcher prise et de s’endormir dans un climat de sécurité.

 

1. Un environnement apaisant : clé du lâcher-prise

Pour qu’un nourrisson puisse s’endormir sereinement, son environnement doit être sécurisant mais non excitant. Cela signifie qu’il est essentiel d’éloigner les stimuli sensoriels trop intenses qui pourraient entraver la détente nécessaire à l’endormissement.

Évitez les surstimulations émotionnelles avant le coucher : les jeux trop dynamiques, les écrans ou une interaction trop intense avec les parents peuvent retarder l’endormissement.

Créez une routine calme et rassurante : un rituel apaisant (chanson douce, câlin, lumière tamisée) prépare l’enfant à s’endormir.

Encouragez un coucher autonome : il est recommandé de coucher l’enfant éveillé dans son lit, afin qu’il apprenne progressivement à s’endormir seul et à se rendormir de manière autonome en cas de réveil nocturne.

Il est intéressant de faire dormir le nourrisson dans la chambre des parents jusqu’à ses 3 mois, afin de favoriser un sentiment de sécurité, avant de l’installer progressivement dans sa propre chambre. La transition peut être facilitée par la présence d’un doudou, qui devient un repère rassurant et sécurisant pour l’enfant.

 

2. L’importance de la posture parentale au moment du coucher

L’attitude des parents face au sommeil de leur enfant influence fortement sa capacité à s’apaiser et à s’endormir. Un enfant capte les émotions et l’anxiété de ses parents : si ceux-ci abordent le coucher avec inquiétude, cette insécurité peut être ressentie par le nourrisson et compliquer l’endormissement.

Apprenez à gérer votre propre anxiété : un parent anxieux qui intervient précipitamment au moindre réveil peut involontairement accentuer les troubles du sommeil de son enfant.

Comprenez que le réveil nocturne est physiologique : l’enfant se réveille naturellement entre deux cycles de sommeil. Si son environnement reste stable et sécurisant, il parviendra à se rendormir seul.

Évitez d’associer l’endormissement à une stimulation extérieure : des habitudes comme l’endormissement au sein, au biberon ou en étant bercé peuvent rendre l’enfant dépendant de ces éléments pour retrouver le sommeil.

Les études montrent que les mères ayant un attachement insécure sont plus susceptibles d’avoir des enfants souffrant de troubles du sommeil. Cela illustre l’importance pour les parents d’apprendre à lâcher prise affectivement, afin de permettre à leur enfant d’acquérir cette même capacité.

 

3. Le rôle du père dans la sécurisation du sommeil

Si la mère est souvent le premier repère affectif du nourrisson, le rôle du père est tout aussi essentiel dans la construction de la sécurité de l’enfant face au sommeil. Son intervention dans le rituel du coucher et lors des réveils nocturnes contribue à renforcer la stabilité émotionnelle du nourrisson, en apportant une présence complémentaire rassurante.

Le sommeil est un élément fondamental de l’équilibre du nourrisson et de son bon développement. Les parents, en tant que régulateurs du lâcher-prise, jouent un rôle clé dans l’apprentissage de l’endormissement autonome et la consolidation des nuits paisibles.

Ainsi, instaurer une atmosphère calme, sécurisante et cohérente, tout en favorisant l’autonomie de l’enfant, est essentiel pour lui permettre de développer un sommeil de qualité, indispensable à sa croissance et à son bien-être.

 


B- L’évolution du sommeil en fonction de l’âge

Le sommeil du nourrisson évolue progressivement au fil des mois, sous l’influence de facteurs biologiques, environnementaux et familiaux. Avant l’âge de 6 mois, le rythme jour/nuit n’est pas encore totalement structuré, et il est donc prématuré de parler de véritables troubles du sommeil. Toutefois, certaines conditions périnatales et physiologiques peuvent perturber le sommeil dès les premières semaines de vie.

 

 

1. Le développement du rythme jour/nuit

Le nouveau-né dort en moyenne 16 à 20 heures par jour, réparties en cycles courts, sans distinction claire entre le jour et la nuit. Ce rythme évolue progressivement grâce à l’exposition à la lumière, à la maturation du système nerveux et à la sécrétion de mélatonine qui débute vers le troisième mois de vie. En général, ce n’est qu’aux alentours de 6 mois que l’enfant commence à stabiliser son rythme de sommeil avec des nuits plus longues et des siestes plus régulières en journée.

Jusqu’à cet âge, il est donc normal que le sommeil soit fragmenté, et il est inutile de parler de troubles du sommeil avant cette période. Cependant, certains événements entourant la naissance peuvent perturber temporairement ce processus d’adaptation.

 


2. L’impact de l’accouchement sur le sommeil du nouveau-né

Les conditions de naissance influencent la régulation du sommeil au cours des premières semaines de vie. Certains accouchements peuvent engendrer des tensions corporelles ou des perturbations physiologiques qui affectent le confort et la capacité du nourrisson à bien dormir :

Accouchement par césarienne : L’enfant ne bénéficie pas du passage par le canal vaginal, ce qui peut influencer la maturation de son microbiote et la mise en place de son cycle veille/sommeil.

Utilisation des forceps : Cette intervention peut provoquer des tensions crâniennes qui affectent le confort du nourrisson et son apaisement.

Accouchement en siège : Une position atypique in utero ou un accouchement difficile peut générer des tensions corporelles susceptibles d’impacter le sommeil.

Naissances multiples : Les jumeaux ou triplés ont souvent un sommeil plus instable en raison d’une naissance prématurée et d’un besoin accru de proximité.

Dans ces cas, une prise en charge ostéopathique peut parfois être bénéfique pour aider le bébé à retrouver un meilleur équilibre et un sommeil plus apaisé.

 


 

3. Les facteurs physiologiques et environnementaux impactant le sommeil

Outre les conditions de naissance, certains troubles physiologiques peuvent perturber le sommeil du nourrisson :

Le reflux gastro-œsophagien (RGO) : Ce trouble digestif fréquent provoque des inconforts et des réveils nocturnes répétés. L’enfant peut avoir du mal à s’endormir ou à maintenir un sommeil profond en raison des remontées acides douloureuses.

L’allaitement et les habitudes de la mère : La consommation d’alcool ou de tabac par la maman peut altérer la qualité du lait maternel et influencer négativement le sommeil du bébé.

Le sommeil des parents : Les nourrissons sont particulièrement sensibles à l’environnement familial. Des parents souffrant eux-mêmes de troubles du sommeil peuvent involontairement impacter le sommeil de leur enfant, par leur rythme de vie ou leur niveau de stress.

L’histoire familiale et le terrain anxiogène : Une atmosphère familiale marquée par l’anxiété peut se répercuter sur le sommeil de l’enfant, en particulier lorsque les parents manifestent une inquiétude excessive face à ses réveils nocturnes.

 


 

4. Quand faut-il intervenir ?

Si jusqu’à 6 mois, il est normal d’observer un sommeil irrégulier, la situation évolue avec le temps. Dès 2 ans, l’enfant acquiert une autonomie plus marquée et devrait être capable de trouver un rythme de sommeil plus stable.

À partir de cet âge, des difficultés récurrentes d’endormissement ou des réveils nocturnes excessifs peuvent révéler une problématique nécessitant une intervention. Il devient alors essentiel de :

✅ Établir une routine de coucher cohérente et apaisante.

✅ Vérifier l’absence de facteurs physiologiques sous-jacents (RGO, douleurs dentaires, troubles ORL).

✅ S’assurer que l’environnement de sommeil est adapté et sécurisant.

✅ Encourager l’autonomie au coucher, en évitant d’endormir systématiquement l’enfant dans les bras ou avec un biberon.

Si les troubles persistent au-delà de cet âge, une consultation auprès d’un pédiatre, ostéopathe ou psychologue spécialisé peut être envisagée afin d’identifier et de traiter les éventuelles causes sous-jacentes.

En respectant l’évolution naturelle du sommeil et en prenant en compte les facteurs influençant son développement, il est possible d’accompagner l’enfant vers des nuits plus paisibles et réparatrices.

 

 


 

Pour connaître les liens entre les exercices que j’indique et la mobilité que l’on doit améliorer pour permettre une bon sommeil chez le nourrisson  :

https://baby-sante-formations.fr/professionnel-de-sante/

Il s’agit d’une formation que je fais sur les 12 principales problématiques de la petite enfance :

  • coliques, endormissement, sommeil, plagiocéphalie, digestion, constipation, régurgitation, ronflement, succion, déglutition, tensions et pleurs incessants.

 


 

Bibliographie :

• Physiologie Humaine, Sherwood, 2e édition. De Bœck

• Dodo, l’enfant do, Le sommeil du tout-petit, 2005• Psychopatologie du nourisson et du jeune enfant, développement et interactions précoces, Philippe Mazet, Serge Stoleru, 3e édition, Masson

• Du rôle des fosses nasales dans la thermorégulation cérébrale, Talmant (J.), 1993, Revue d’Orthop. Dento. Faciale (Tome 29, pages 39 à 41).

• Particularités anatomiques et physiologiques des fosses nasales de l’enfant, Marianowski (R.) et Triglia (J.-M.) 2006, Médecines-Sciences, Flammarion.

• Physiologien de la respiration nasale. Évolution au cours de la vie, Caers (G.), 1993, Acta ORL Belgique (Tome 47, pages 103 à 110).

• Le sommeil du nourrisson, Brigitte Langevin, Éditions de Mortagne.

• Régulation du cycle veille-sommeil, Valatx, (J. L.).

• Le sommeil humain, Benoit (O.), Foret (J), 1995, Paris, Masson.

 

 

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